Géopolitique du détroit de Gibraltar. Chiffres, migrations, économie

Article publié le 10/03/2020

Situé au sud de la péninsule ibérique et au nord du Maroc, le détroit de Gibraltar relie l’océan Atlantique à la Méditerranée. Il s’étend sur une soixantaine de kilomètres du cap Trafalgar au territoire britannique de Gibraltar. Néanmoins, à son point le plus étroit, il mesure 14,4 kilomètres de Punta de Oliveros aux îlots marocains de Point Cires. Positionné sur une importante voie maritime, le détroit est une étape incontournable du commerce international de marchandises. Mais cet espace est aussi en proie à des tensions géopolitiques.

 


UN PASSAGE MARITIME STRATÉGIQUE

 

Une histoire riche et tumultueuse

 

Connu dans l’Antiquité sous l’appellation de « Colonnes d’Hercule », le détroit de Gibraltar, était déjà considéré de manière singulière par les Grecs et les Romains. En effet, sa position géographique marquait la limite occidentale du monde méditerranéen face à l’océan Atlantique. Cependant, la proximité des rives septentrionales et méridionales de la Méditerranée, lui conférait aussi une dimension stratégique. Jusqu’à la Seconde Guerre punique, cet espace fut sous le contrôle des Carthaginois avant d’être annexé progressivement par les Romains. Après plusieurs siècles de « Pax Romana », les invasions barbares mettent à mal la domination de Rome. En 429, le détroit de Gibraltar est ainsi franchi par les Vandales qui se lancent à la conquête de l’Afrique du Nord. En 711, il sert de  de voie d’invasion au général berbère Tariq ibn Ziyad lors de la conquête du royaume hispanique des Wisigoths.

 

Au Moyen Âge, cet espace fait l’objet d’une lutte farouche entre les Musulmans et les Chrétiens. En 1160, le calife almohade Abd al-Mumim fait fortifier le site de Gibraltar pour contrer la menace des forces des rois de Castille et d’Aragon. En 1309, les Castillans s’emparent de Gibraltar mais perdent le contrôle du site en 1333, après avoir subi un siège. En 1462, Gibraltar revient dans le giron espagnol, mais ce n’est que trente ans plus tard que le royaume de Grenade est définitivement défait par les Rois catholiques. Pour assurer leur accès au détroit, les royaumes ibériques ont également porté leurs efforts militaires sur la rive sud de la Méditerranée. En 1415, le royaume du Portugal prend possession de la ville Ceuta, à 18 kilomètres au sud de Gibraltar. En 1580, suite à l’union des couronnes espagnoles et portugaises, cette exclave passe sous la mainmise des Espagnols.

 

En 1688, le traité de Lisbonne met fin à la guerre de Restauration menée par les Portugais contre l’Espagne. Si l’indépendance de leur royaume est reconnue par la monarchie espagnole, Ceuta demeure sous la souveraineté de l’Espagne. Sur le plan géostratégique, le contrôle du détroit de Gibraltar est une nécessité pour les Habsbourg d’Espagne dont l’empire est composé de possessions essentiellement méditerranéennes et américaines. Néanmoins, au début du XVIIIe siècle, l’Espagne est concurrencée par de nouvelles puissances maritimes. C’est à l’occasion de la guerre de Succession d’Espagne que la Grande-Bretagne s’empare de Gibraltar en 1704. Reconnu comme territoire britannique par le traité d’Utrecht en 1713, ce site confère un avantage indéniable aux Britanniques. Ceux-ci peuvent ainsi surveiller le passage des navires entre la Méditerranée et l’Atlantique.

 

Mieux encore, l’inauguration du canal de Suez, en 1869, accroît le caractère stratégique du détroit de Gibraltar car il permet aux navires de voguer vers l’Asie sans avoir à contourner l’Afrique. Bien que ce passage ait joué le rôle de « verrou stratégique » jusqu’aux guerres mondiales, aujourd’hui il s’affirme surtout comme un carrefour majeur du commerce maritime.

 


Une voie majeure du trafic maritime mondial

 

Du point de vue juridique, le détroit de Gibraltar est considéré comme un détroit international. Ainsi, les navires qui l’empruntent bénéficient d’un régime de libre circulation qui est garanti par la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer. Ce droit de passage y est défini comme l’exercice de « la liberté de navigation et de survol à seule fin d'un transit continu et rapide par le détroit entre une partie de la haute mer ou une zone économique exclusive et une autre partie de la haute mer ou une zone économique exclusive. » (art. 38.2 - CNUDM). Concrètement, le « transit sans entrave » est accordé à tous les navires, y compris ceux des flottes militaires, du moment qu’ils ne manifestent aucune hostilité envers les États côtiers. En revanche, en tant qu’États riverains, l’Espagne et le Maroc sont tenus de garantir la sécurité de la navigation dans le détroit.

 

Aujourd’hui, on estime que 100 000 navires franchissent chaque année le détroit de Gibraltar, ce qui représente un cinquième du trafic mondial de conteneurs équivalent vingt pieds (+ / - 30 millions d’EVP). En réalité, 75 % des marchandises importées en Europe transitent par ce détroit, de même que 50 % des produits pétroliers et 40 % du gaz consommé par les Européens. Outre la navigation Est / Ouest, le détroit de Gibraltar, tout comme le Pas de Calais et le Bosphore, est également une voie de circulation transverse. On estime que 35 000 traversées Nord / Sud ont été effectuées l’an dernier par des ferries. Au total ces navires ont transporté plus de 5 millions de personnes et un million de véhicules via, Algésiras, Tanger, Tanger Med, Tarifa et Gibraltar.

 

Dans cet espace, les ports de marchandises d’Algésiras et de Tanger Med sont les plus importants. En 2018, le terminal portuaire d’Algésiras a ainsi traité plus de 4,5 millions de conteneurs contre 3,5 millions pour Tanger Med. Pourtant, à moyen terme, le statut d’Algésiras en tant que premier port méditerranéen pourrait être supplanté par le « hub » de Tanger Med. Effectivement, à la capacité physique initiale de 3 millions d’EVP de Tanger Med I, s’ajoute une capacité supplémentaire de 6 millions d’EVP depuis l’inauguration de Tanger Med II. En théorie, le complexe de Tanger Med est donc capable de traiter 9 millions de conteneurs. Parallèlement à la montée en puissance du port de Tanger Med, Algésiras a augmenté sa capacité de traitement de conteneurs de 3 à 4,5 millions d’unités en l’espace de dix  ans.

 

Toutefois, les relations de Tanger Med avec le port d’Algésiras ne se limitent pas à une simple concurrence. Comme l’affirme Rachid Houari, le directeur de Tanger Med :

 

«  Une partie non négligeable de notre activité nous oblige d’ailleurs à être partenaires. Nous partageons avec le port espagnol un trafic de près de 3 millions de passagers et de 330.000 camions par an avec, en outre, près de 10.000 escales par an entre Tanger et Algésiras. Des conventions de partenariat ont d’ailleurs été signées, la première en 2007 et la dernière encore plus importante et globale en février 2019. »

Par leur capacité à capter des flux toujours croissants de conteneurs, Tanger Med et Algésiras illustrent la place centrale qu’occupe le détroit de Gibraltar dans les échanges maritimes. Néanmoins, au-delà de son rôle d’interface entre les espaces atlantique et méditerranéen, ce détroit est aussi en proie à des dynamiques conflictuelles.

 


UN ESPACE AU CŒUR DE DYNAMIQUES CONFLICTUELLES

 

Des litiges territoriaux non-résolus

 

En dépit du traité d’Utrecht (1713), la présence anglaise à Gibraltar demeure une source de tensions avec l’Espagne. Dans les années 1960, alors que les puissances européennes sont engagées dans un processus de décolonisation, le gouvernement espagnol fait appel à l’ONU pour résoudre la « question de Gibraltar ». L’Assemblée générale des Nations unies vote ainsi les résolutions 2070 (XX) et 2231 (XXI) qui exigent l’organisation de pourparlers entre le Royaume-Uni et l’Espagne. Face à ces résolutions, les autorités de Gibraltar organisent le 10 septembre 1967, un référendum d’autodétermination. A l’issu de celui-ci, 99,64 % des participants se prononcent pour le maintien de leur territoire sous souveraineté britannique. En 1969, en représailles, le général Franco ordonne le blocus de la frontière avec Gibraltar. Ce n’est qu’à partir du 14 décembre 1982 que la frontière est  rouverte peu à peu, jusqu’à la levée totale du blocus en 1985.

 

Malgré l’adhésion de l’Espagne à la Communauté européenne (1986), les revendications espagnoles sur Gibraltar ne cessent pas. En 2001, Madrid propose à Londres de préserver l’autonomie du « Rocher » sous la  forme d’une souveraineté partagée. Cependant, ce projet est rejeté à 99 % par les Gibraltariens lors d’un référendum organisé en novembre 2002. Attachée au Royaume-Uni, la population de Gibraltar s’est pourtant prononcée à 96 % contre le Brexit car elle craint de perdre accès au marché commun. Saisissant cette occasion, le gouvernement espagnol a relancé en 2017 sa proposition en faveur d’un condominium mais le gouvernement de Gibraltar préférerait négocier un statut spécial avec l’Union européenne.

 

Située en face de Gibraltar, l’exclave de Ceuta est aussi au centre d’un contentieux entre le Maroc et l’Espagne. Évoqué dans les médias marocains comme « le préside occupé de Sebta », ce territoire est revendiqué par le Maroc depuis son indépendance en 1956. Du point de vue espagnol, Ceuta fait partie du territoire national sous le statut de ville autonome. De surcroît, il est considéré comme une dépendance de l’Union européenne, mais elle n’est pas inclue dans l’espace Schengen. À l’échelle mondiale, le conflit territorial qui oppose le Maroc à l’Espagne est perçu diversement. Si pour l’ONU Ceuta n’est pas considérée comme un « territoire non-autonome en attente de décolonisation », en revanche, l’Union africaine, la Ligue arabe et l’Union du Maghreb arabe ne reconnaissent pas la souveraineté de l’Espagne sur cet espace.

 

Outre Ceuta, le Maroc et l’Espagne s’opposent sur la possession de l’îlot Persil, également appelé îlot Leïla par les Marocains. Situé à 8 kilomètres à l’ouest de Ceuta et à environ 250 mètres de la côte, cet îlot inhabité de 13,5 ha est considéré par le Maroc comme faisant partie de ses eaux territoriales depuis la fin du protectorat espagnol. Le 11 juillet 2002, sous prétexte d’établir un avant-poste destiné à lutter contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine, le Maroc y envoie une douzaine de soldats non-armés. Cet acte provoque une riposte de la part de l’Espagne qui déclenche une opération militaire. Le 17 juillet, des commandos espagnols délogent les soldats marocains ce qui aggrave les tensions diplomatiques, le Maroc allant jusqu’à évoquer « une déclaration de guerre ».

 

Finalement, le 22 juillet 2002, suite à la médiation des États-Unis, les ministres des affaires étrangères espagnol et marocain décident de revenir au « statu quo » précédant la crise. Aussi, cet accord interdit toute présence d’autorité civile ou militaire ainsi que tout symbole d’appartenance nationale sur l’îlot. Dans les faits, la non-résolution de ces querelles territoriales complique aussi la délimitation des frontières maritimes. En décembre 2019, l’annonce du gouvernement marocain de vouloir fixer unilatéralement ses frontières maritimes a engendré des protestations de la part de l’Espagne. Pourtant, malgré ces litiges, l’Espagne et le Maroc n’en sont pas moins des partenaires dans la lutte contre les flux irréguliers vers l’Europe.

 


Un détroit en proie aux circulations illicites

 

En tant qu’interface entre l’Europe et l’Afrique, le détroit de Gibraltar est un des espaces de la Méditerranée les plus confrontés à l’immigration illégale. Outre les conflits armés et les persécutions qui poussent des personnes à fuir leurs pays, les inégalités de développement Nord / Sud expliquent l’intensité du phénomène migratoire. Effectivement, d’après l’indice de développement humain (IDH) calculé par le PNUD, la plupart des pays européens se situe à une moyenne comprise entre 0,8 et 1 contre 0,6 et 0,7 pour l’Afrique du Nord et 0,35 et 0,55 pour l’Afrique subsaharienne. De façon plus précise, en 2018, l’IDH de l’Espagne s’élevait à 0,893 contre 0,676 pour le Maroc. Si l’Espagne peut apparaître ainsi comme un eldorado à portée de mains pour certains Marocains, la plupart des clandestins qui traversent le détroit de Gibraltar sont originaires d’Afrique noire.  

Au cours du XXe siècle, le Maroc s’est distingué en tant que pays d’émigration comme l’illustrent les deux millions de personnes d’origine marocaine qui sont présentes en Europe. Mais depuis les années 2000, le pays s’affirme non seulement comme un territoire de transit mais aussi comme un pays de destination pour les migrants africains. Dans les faits, l’importance de ce pays dans les flux migratoires internationaux s’est traduit par un accroissement des passages illégaux. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le nombre d’immigrés arrivés clandestinement en Espagne par la mer était de 5309 en 2015, 8162 en 2016, 22108 en 2017, 58525 en 2018 et de 11016 en 2019. Dangereuse, la traversée du détroit de Gibraltar sur des embarcations de fortune, engendre la mort de plusieurs dizaines de personnes chaque année. D’après les estimations de l’IOM, entre 2015 et 2019 environ 372 clandestins sont morts noyés ou ont été portés disparus en tentant de franchir le détroit.
 

 

Cet afflux migratoire concerne aussi Ceuta dont la frontière terrestre avec le Maroc est dotée d’une double barrière de sécurité longue de 8 kilomètres. Par ailleurs, celle-ci est pourvue de barbelés, de postes de contrôle, de caméras et de capteurs destinés à repérer les tentatives d’intrusion. Enfin, lié à des accords avec l’Union européenne, le Maroc joue un rôle clef dans la lutte contre l’immigration illégale vers l’Espagne. Ainsi, en 2018, les forces de sécurité marocaines ont empêché 88761 tentatives d’émigration et démantelées 229 réseaux de passeurs. En outre, les gardes-côtes marocains ont porté secours à 29715 migrants.

En sus de l’immigration clandestine, le détroit de Gibraltar est un espace propice à la contrebande. À cet égard, le massif marocain du Rif fournit une abondante production de cannabis qui est ensuite acheminée vers l’Espagne. Équipés de « go fast », des navires semi-rigides d’une douzaine de mètres de long qui voguent à plus de 100 km/h les trafiquants  transportent jusqu’à 3 tonnes de drogue en un voyage. Les autorités espagnoles estiment que chaque jour ces embarcations livrent environ 10 tonnes de cannabis sur leur territoire. Malgré les patrouilles, ce trafic est difficile à endiguer car les narco-trafiquants sont bien équipés. Leurs navires sont souvent dotés de radars et de caméras thermiques. De même, les ballots de drogue sont pourvus de récepteurs GPS qui permettent de les récupérer s’ils sont jetés à l’eau lors d’une alerte.

Somme toute, en raison d’un taux de chômage qui s’élève à 35 % en Andalousie, les « narcos » bénéficient du soutien d’une partie de la population locale. 3000 personnes seraient ainsi employées par une trentaine de gangs pour accomplir des fonctions aussi diverses que gardien, guetteur, livreur, ravitailleur… Alors qu’à peine 20 % des stupéfiants produits dans le Rif sont interceptés, la police espagnole craint qu’à terme le détroit de Gibraltar ne devienne le fief d’un véritable cartel de la drogue.


Plus qu’un simple carrefour du commerce maritime mondial, le détroit de Gibraltar est   un espace mue par des dynamiques géopolitiques complexes. Du fait de son rôle d’interface autant que de frontière entre l’Europe et l’Afrique, il se distingue aussi comme zone de circulations illicites. En dépit de contentieux territoriaux liés à une décolonisation inachevée et à la délimitation des frontières maritimes, l’Espagne et le Maroc sont donc contraints de collaborer pour assurer la surveillance et la sécurité de la navigation dans le détroit. Pour autant, en dépit des moyens déployés, l’intensification des flux migratoires dans cet espace demeure le principal défi posé tant à l’Espagne et à l’Union européenne qu’aux autorités marocaines.


Alexandre Depont

 

 

 

Pour aller plus loin

 

Ouvrages

 

GAUCHON Pascal (dir.), Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie, PUF, 2011.

LASSERRE Frédéric, GONON Emmanuel, MOTTET Éric,  Manuel de géopolitique. Enjeux de pouvoir sur des territoires, Armand Colin, Collection U,  2008.

 

Articles

 

« Lutte contre les clandestins : le bilan du Maroc en 2018 frôle les 100 000 refoulés », Sputnik, 18 janvier 2019.
https://fr.sputniknews.com/international/201901181039686636-maroc-lutte-immigration-clandestine/

« Quel avenir pour Gibraltar après le Brexit ? », Toute l’Europe.eu, 29 mai 2018.
https://www.touteleurope.eu/actualite/quel-avenir-pour-gibraltar-apres-le-brexit.html

ABJIOU Ali, « Conteneurs: TangerMed assure la domination en Méditerranée », L’Économiste.com, 10 juillet 2019.
https://leconomiste.com/article/1047615-conteneurs-tangermed-assure-la-domination-en-mediterranee

AMIAR Jamal, « Sur le détroit de Gibraltar, des chiffres et des enjeux, », Medias 24, 25 mars 2015.
https://www.medias24.com/INTERNATIONAL/153714-Sur-le-detroit-de-Gibraltar-des-chiffres-et-des-enjeux.html

COURTIER Marie Albane, « Gibraltar au cœur de la stratégie du Royaume-Uni », Infoguerre.fr, 6 novembre 2009.
https://infoguerre.fr/2009/11/gibraltar-au-coeur-de-la-strategie-du-royaume-uni/

DAOUDI Mounia, « Un rocher qui cache de nombreux litiges », RFI, 18 juillet 2002.
http://www1.rfi.fr/actufr/articles/031/article_15920.asp

FAGES Claire, « Tanger Med devient le premier port à conteneurs de Méditerranée », RFI, 21 juillet 2019.
http://www.rfi.fr/fr/emission/20190722-tanger-med-devient-premier-port-conteneurs-mediterranee

FLEURY Patrick, « Le statut juridique des détroits, de l'affaire de Corfou à la Convention de Montego Bay », Le Temps, 31 août 2006.
https://www.letemps.ch/opinions/detroits-lavis-lexpert-statut-juridique-detroits-laffaire-corfou-convention-montego-bay

GUILLERMIN-GOLET Sophie, « Le sort de Gibraltar au cœur du Brexit », Les Yeux du Monde, 5 avril 2017.
https://les-yeux-du-monde.fr/actualite/europe/28915-le-sort-de-gibraltar-au-œ-du-brexit

LOUSTALOT Arthur & HADJ Éric, « Dans le détroit de Gibraltar, la traque à grande vitesse des ‘‘Narcos’’ », Paris Match, 27 juillet 2018.
https://www.parismatch.com/Actu/International/Dans-le-Detroit-de-Gibraltar-la-traque-a-grande-vitesse-des-Narcos-1565799

MAREï Nora, « Le détroit de Gibraltar dans la mondialisation des transports maritimes », EchoGéo, 19 | 2012, Janvier / Mars 2012.
https://journals.openedition.org/echogeo/12919

MAUBERT Lucas, « Les détroits, un enjeu géopolitique », Les Yeux du Monde, 3 janvier 2017.
https://les-yeux-du-monde.fr/actualite/mondialisation-enjeux/27999-les-detroits-enjeux-geopolitiques-du-xxie-siecle

RÉVEILLARD Marie-France, « Inauguration de Tanger Med II : au Maroc, le ‘’méga-hub’’ portuaire triple ses capacités », La Tribune, 29 juin 2019.
https://afrique.latribune.fr/entreprises/services/transport-logistique/2019-06-29/inauguration-de-tanger-med-ii-au-maroc-le-mega-hub-portuaire-triple-ses-capacites-822022.html

TABARLY Sylviane, « La Méditerranée, une géographie paradoxale. Un espace sous tensions. », Géoconfluences, 17 décembre 2018.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Medit/MeditDoc.htm

 


Autres sources

 

Organisation internationale pour les migrations :
https://www.iom.int

Projet « missing migrants » de l’OIM :
https://missingmigrants.iom.int/