Histoire de la frontière USA/Mexique - au-delà des fantasmes: dynamiques géopolitiques, réalités géographiques

Article publié le 11/07/2018

Plus qu’une ligne de démarcation, la frontière entre les États-Unis et le Mexique est un espace au cœur de multiples dynamiques. Parsemée de « villes-jumelles », cette frontière est tout autant un espace de production et d’échange que de confrontation. À cet égard, l’immigration clandestine ainsi que les trafics de drogue et d’armes sont au centre des préoccupations qui ont conduit Donald Trump à souhaiter édifier une barrière continue entre les territoires américains et mexicains.

 

 

 

La frontière américano-mexicaine : description et histoire

 


D’une longueur de 3141 km, la frontière qui sépare les États-Unis du Mexique s’étend de l’océan Pacifique à l’Atlantique. Sur 2000 km, cette délimitation se confond à l’est avec le tracé du fleuve Río Grande, qui fait office de « frontière naturelle » jusqu’à son embouchure dans le Golfe du Mexique. Tout au long de son parcours, la frontière américano-mexicaine sillonne des espaces désertiques et semi-arides qui sont marqués par une faible densité de population.

 

Toutefois, cela n’exclue pas la présence d’une quinzaine de « villes-jumelles » qui forment des agglomérations transfrontalières. Par ailleurs, dotée de 48 postes de contrôle, la frontière est renforcée de façon discontinue par 1100 km de murs et de barrières, construits principalement entre la Californie et le Texas. Aujourd’hui, cette frontière est l’une des plus fréquentées de la planète comme l’illustrent les 180 millions de personnes, les 5,7 millions de véhicules ainsi que les 4,5 millions de conteneurs qui y ont transité en 2015.

 

Depuis 1853, le tracé frontalier entre les États-Unis et le Mexique se singularise par une remarquable stabilité. Indissociable de l’histoire de ces deux pays, l’édification de cette ligne de démarcation est révélatrice de l’ascendant que les Américains ont exercé dès le XIXe siècle au dépens des Mexicains. En effet, en 1821, lorsque le Mexique accède à la souveraineté, ses limites septentrionales englobent un espace qui s’étend de la Californie au Texas.

 

La délimitation des frontières mexicaines se conforme alors aux termes du traité Adams-Onís, qui a été conclu en 1819 entre la Couronne espagnole et les États-Unis. Cependant, en 1835, les colons américains qui peuplent le Texas, se révoltent et obtiennent leur indépendance en 1836 après avoir vaincu les troupes du général Santa Anna lors de la bataille de San Jacinto. Mais face aux menaces de guerre proférées par les Mexicains, les États-Unis n’annexent la République du Texas qu’en 1845. 

 

Intéressé par la Californie et le Nouveau-Mexique, le gouvernement américain tente d’acheter ces territoires aux Mexicains contre la somme de 25 millions de dollars. Malgré  leur refus, le président James Knox Polk reste convaincu de la nécessité de conquérir et de civiliser les terres de l’Ouest. D’ailleurs, son contemporain, le journaliste John O’ Sullivan, ne déclare t-il pas dans la Democratic Review, à propos des États-Unis, que « C’est notre destinée manifeste de nous répandre à travers ce continent que la Providence nous a octroyé pour le libre développement de nos millions d’habitants qui se multiplient chaque année ».

 

Quant au Mexique, il ne reconnaît pas les frontières issues de la sécession du Texas, puis de son rattachement à l’Union. En fait, son gouvernement fixe la frontière texane sur le Río Nueces, alors que les Américains la situe 250 km plus au sud, au niveau du Río Grande. Aussi, afin d’appuyer les revendications étasuniennes sur la frontière contestée, James Polk y envoie des troupes dont le commandement est confié au général Taylor.

 

Le 24 avril 1846, un accrochage entre les troupes mexicaines et une patrouille de soldats américains fait office de « casus belli » pour la Maison Blanche et le Congrès. Au terme de deux ans de conflit, le Mexique, incapable de contrer les Américains, est vaincu. Conclu le 2 février 1848, le traité de Guadalupe-Hidalgo entérine la cession d’un territoire de         1,3 millions de km² aux États-Unis. En sus de la reconnaissance de la souveraineté américaine sur le Texas, Washington fait main basse sur les États de Alta California et de Sante Fe de Nuevo México. En 1853, ces acquisitions sont complétées par l’ « achat de Gadsden » : En contrepartie de 10 millions de dollars, le Mexique cède une étendue de 76800 km² qui est intégrée au Territoire du Nouveau-Mexique. C’est à travers cette acquisition que le tracé de la frontière américano-mexicaine revêt son aspect actuel.

 

Dès la fin du XIXe siècle, la frontière est le théâtre de flux migratoires saisonniers lors desquels des paysans mexicains s’en vont travailler dans les exploitations californiennes. À partir des années 1920, ces mouvements s’intensifient à cause du manque de main d’œuvre dans l’industrie américaine. Durant le XXe siècle, l’immigration  s’accentue, stimulée tant par les besoins de l’économie étasunienne que par le retard de développement du Mexique. Au-delà de ses dimensions politique et administrative, la frontière américano-mexicaine s’affirme donc très tôt comme une interface au cœur d’échanges transnationaux.

 

 
Une interface au centre de flux Nord / Sud

 


En dépit d’une histoire tumultueuse, les Américains et les Mexicains ont noué d’étroites relations commerciales et économiques. En 1994, le traité de l’ALENA, conclu entre les États-Unis, le Canada et le Mexique a créé une vaste zone de libre échange qui a permis un accroissement inédit des flux de marchandises et de capitaux. Néanmoins, loin d’être équilibrés, ces échanges reflètent une asymétrie prononcée dans les rapports économiques entre Washington et Mexico. En réalité, en 1992, la balance commerciale des États-Unis sur le Mexique était excédentaire de 1,6 milliards de dollars.

 

En 2017, cet excédent fait place à un déficit de 64 milliards de dollars. Effectivement, plus de 80 % des exportations mexicaines se font en direction des États-Unis, le premier partenaire commercial du pays. Sur l’ensemble de celles-ci, 13 % concernent des produits pétroliers, et 75 % des biens manufacturés, dont un tiers provient de l’industrie automobile.

 

Face à ce constat, le 27 janvier 2017, dans un message publié sur Twitter, Donald Trump arguait que « Le Mexique a trop longtemps profité des États-Unis. Le déficit commercial est énorme [...], il faut que ça change, et MAINTENANT ! ». Pourtant, malgré les apparences, cette situation n’est que partiellement avantageuse pour ce pays. Si les États-Unis sont le premier client et fournisseur du Mexique, ce dernier n’est quant à lui que son second importateur (15,7%) et surtout son second fournisseur (13,2%) derrière la Chine (21,4%) et devant le Canada (12,6 %).

 

Concrètement, les exportations américaines vers le Mexique ne constituent que 1,5 % du PIB étasunien tandis que celles du Mexique à destination du géant nord-américain représentent 27 % de son PIB. L’économie mexicaine est donc fortement dépendante de celle des États-Unis. Pour preuve, lors de la crise de 2008, le pays a connu une récession de 4,7 % et une baisse de ses exportations de 12 %  en 2009.

 

Indéniablement, l’entrée en vigueur des accords de l’ALENA a stimulé l’économie mexicaine. Cependant, le pays reste avant tout une plateforme de production de biens au service des entreprises américaines. Ainsi, il n’est pas étonnant que 75 % des 500 plus grandes firmes étasuniennes se soient implantées au Mexique. De même, sur les 29 milliards de dollars d’investissements directs étrangers reçus par le Mexique en 2016, 45 % proviennent des États-Unis. En vérité ceux-ci se concentrent surtout dans les villes frontalières du nord où se trouvent 3000 « maquiladoras ». Créées dans les années 1960, ces usines emploient près d’un million de personnes. Elles jouissent de franchises douanières, sur les importations de capitaux et de composants nécessaires à la fabrication et à l’assemblage de biens dédiés à l’exportation.

 

Depuis un demi-siècle, l’essor des « maquiladoras » a contribué à l’émergence d’une série de « twin-cities » (villes-jumelles) qui forment des conurbations transfrontalières dont certaines atteignent le million d’habitants. C’est notamment le cas de San Diego / Tijuana (2,87 millions d’habitants), d’El Paso / Ciudad Juarez (1,98 millions d’habitants), et de Calexico / Mexicali (1 million d’habitants). Sur le terrain, l’organisation de ces villes répond à des logiques économique et spatiale singulières. Outre la continuité du tissu urbain, la complémentarité de ces villes se matérialise par les « twin plants » dont les activités de commandement et de recherche sont situées aux États-Unis, et celles de production au Mexique. Dès lors, cette dissymétrie fonctionnelle se répercute à l’échelle infra-urbaine par une concentration des activités qui nécessitent une main d’œuvre peu qualifiée au sein du versant mexicain des « twin cities ».

 

En raison de sa concentration en usines, la frontière septentrionale du Mexique, a attiré au fil des décennies des millions de personnes qui sont issues de régions rurales défavorisées. Si nombre d’entre-elles, séduites par les perspectives d’emploi, se sont fixées dans les villes du nord, beaucoup ont émigré aux États-Unis. Pour autant, les Mexicains ne sont pas les seuls à prendre part à cette émigration. Chaque année, s’y adjoint également des centaines de milliers de ressortissants de divers pays latino-américains. Pour enrayer ces flux migratoires et les trafics illégaux qui foisonnent à la frontière, le gouvernement américain a entrepris à partir de 2006 la construction d’une barrière de sécurité. De ce fait, la frontière entre les États-Unis et le Mexique révèle un autre visage, celle d’une zone d’affrontements de nature géopolitique.

 


Un espace de conflictualité

 


Sur les 320 millions d’habitants que comptent les États-Unis, 55 millions, soit     17,5 % de la population se considèrent comme « hispaniques ». Parmi ces « Latinos », 60 % ont des origines mexicaines ce qui représente 33,5 millions d’habitants. Par ailleurs, selon l’US Census, sur l’ensemble de la population américaine, on dénombre 43 millions de personnes nées à l’étranger. Au regard de la proximité de l’Amérique latine, il n’est guère surprenant que 52 % des immigrés présents aux États-Unis soient latino-américains. Au sein de ce groupe, les Mexicains sont majoritaires à hauteur de 60 %, ce qui représente 30 % de la totalité des immigrés. De plus, sur les 10 millions de Mexicains qui résident hors de leur pays, 98,7 % d’entre-eux vivent sur le territoire étasunien.

 

Bien que la présence de clandestins soit difficilement quantifiable, les autorités américaines estiment que 12 millions d’étrangers séjournent illégalement aux États-Unis. En tant que principal point d’entrée de ces migrations, la frontière américano-mexicaine est singulièrement touchée par ce phénomène. En effet, au cours de la décennie 2000, 500 000 latino-américains, dont une majorité de Mexicains, parvenaient  chaque année à la franchir de façon clandestine. Dans un contexte sécuritaire marqué par les attentats du 11 septembre, l’immigration illégale est devenue une source d’inquiétude pour l’administration Bush. À la suite de l’adoption du « Fence Secure Act » (2006), une barrière de sécurité a été édifiée sur un tiers des 3141 km de frontière entre les États-Unis et le Mexique. Ce dispositif, couplé à un renforcement des moyens de l’United States Border Patrol, a permis de diminuer de 25 % les traversées clandestines de la frontière.

 

Parfois épaulés par des renforts issus de la Garde nationale ou de milices locales, les gardes-frontières américains ont ainsi interpellé 476 000 clandestins en 2015, et 410 000 en 2016. Naguère majoritaires au sein des flux migratoires illégaux, les Mexicains ne représentent plus que 40 à 45 % des clandestins. En fait, la sécurisation de la « linea » a eu pour conséquence de faire évoluer le rôle du Mexique dans les circulations migratoires continentales.

 

Le Mexique n’est donc pas qu’un pays de départ car il s’affirme de manière croissante comme un pays de transit, voire d’accueil pour les migrants centraméricains.  Quoi qu’il en soit, pour des motifs économiques, ou pour échapper à une violence qui est endémique dans leurs pays d’origine, les clandestins entreprennent un périple dangereux qui a causé la mort de 20 000 personnes en vingt ans.

 

Hormis les dangers inhérents aux zones désertiques qu’ils parcourent, les migrants sont souvent la proie de groupes criminels qui les rançonnent ou / et les assassinent. À ce sujet, dans un article publié en 2014, le journaliste Oscar Martínez, affirme qu’en février 2007, 300 migrants ont été enlevés dans le village d’Altar et 120 d’entre-eux exécutés par les hommes du narcotrafiquant « El Chapo » :

 

« Lorsque j’ai demandé aux chauffeurs de taxi et aux conducteurs de camionnettes pourquoi tant d’acharnement, pourquoi un enlèvement sans demander de rançon, leur réponse a été simple et unanime : les narcos avaient l’intention d’envoyer des burreros [passeurs de drogue] vers la frontière et ne voulaient pas que des migrants risquent de donner l’éveil en rôdant dans les parages. [...]   Depuis, je suis retourné cinq fois à Altar, et j’ai appris davantage de choses. Le cartel de Sinaloa, dirigé dans cette région par un homme surnommé le Faucon ou l’Épervier, facturait aux migrants 700 pesos (50 dollars) pour les laisser monter à bord de la camionnette qui les emmenait à El Sásabe. À Altar, une trentaine de camionnettes effectuaient quotidiennement deux voyages jusque-là. Dans chaque camionnette, on entassait 20 migrants. Ce qui veut dire que, pour chaque voyage, l’entreprise d’El Chapo Guzmán facturait environ 1 000 dollars, soit 2 000 dollars quotidiens par camionnette. »

 

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la militarisation de la frontière américano-mexicaine a renforcé l’emprise des groupes mafieux sur cet espace. En complexifiant le passage des clandestins, le « mur » a fait des passeurs et des cartels des intermédiaires incontournables pour se rendre aux États-Unis. De surcroît, malgré l’édification de barrières dans certaines zones, les narcotrafiquants parviennent à faire circuler de grandes quantités de drogues sur le marché étasunien. Chaque année, cette manne rapporte aux cartels mexicains entre 20 et 40 milliards de dollars.

 

Aux yeux de Donald Trump, la lutte contre le narco-trafic apparaît donc comme un argument supplémentaire pour justifier la construction d’une barrière sur la totalité de la frontière. Selon le Department of Homeland Security, le coût de cet ouvrage s’élèverait à 21,6 milliards de dollars mais certains opposants au projet estiment qu’il pourrait atteindre 67 milliards de dollars à cause des surcoûts liés aux procédures d’expropriation.

 

Au cœur des tensions entre le Mexique et les États-Unis, la polémique sur le financement du mur frontalier, sert de prétexte à l’administration Trump pour renégocier les accords de l’ALENA. Ainsi, face aux réticences du gouvernement mexicain, les autorités américaines pourraient surtaxer les produits importés des « maquiladoras » pour favoriser le « made in USA ». Pourtant, si les Américains reprochent aux Mexicains leur impuissance à juguler l’immigration clandestine et le trafic de drogue, force est de reconnaître que les armes utilisées par les cartels proviennent des États-Unis. Dans cette optique, la construction d’une barrière intégrale ne saurait suffire à elle seule pour contrer des réseaux criminels transnationaux. Pour recouvrer le contrôle de leur frontière commune, Washington et Mexico n’ont donc pas d’autre choix que de renforcer leur coopération dans la lutte contre la criminalité organisée.

 


Quelles perspectives pour la « Mexamérique » ?

 


Véritable archipel de « twin-cities », la Mexamérique est un territoire qui reflète une intégration régionale déséquilibrée. Si les accords de l’ALENA ont accru les échanges entre les États-Unis et le Mexique, ces derniers n’en obéissent pas moins à une logique de type « centre / périphérie ». En réalité, en l’absence de fonctions de commandement économique et politique, les villes mexicaines qui bordent la frontière ne sont que faussement jumelles avec leurs « sœurs » étasuniennes. Cette asymétrie se reflète au niveau du peuplement de cet espace qui compte 21 millions d’habitants dans son versant mexicain contre 5 millions du côté américain. En conséquence, une ville comme Tijuana est au cinquième rang de la hiérarchie urbaine du Mexique tandis qu’aucunes des villes frontalières américaines ne sont des agglomérations majeures.

 

D’autre part, du fait des dynamiques migratoire et démographique, les latinos-américains  représenteront 30 % de la population étasunienne en 2050. Actuellement, ce groupe ethnique se concentre essentiellement dans les États du sud américain. D’après l’US Census (2010), les Latinos constituent 37,6 % de la population de la Californie, 29,6 % de celle de l’Arizona, 46,3 % de celle du Nouveau-Mexique et 37,6 % de celle du Texas. Dans chacun de ces cas, les Mexicains sont majoritaires parmi la population hispanique. En pratique, cette présence latino-américaine se manifeste par une forte prégnance de l’espagnol qui compte 43 millions de locuteurs sur le territoire étasunien. Au-delà de ses aspects économique et géopolitique, la Mexamérique se révèle comme un espace de transition entre deux Amériques aux caractéristiques culturelles différentes.

 

Depuis l’élection de Donald Trump, le projet d’achèvement de la barrière frontalière et l’application de mesures protectionnistes posent la question de la pérennité de la Mexamérique. En dépit des déclarations du président américain, il est improbable que le mur soit suffisant pour arrêter complètement l’immigration. Tant que persistera un fort écart de développement entre les États-Unis, le Mexique et l’Amérique centrale, le « rêve américain » demeurera un puissant moteur pour les flux migratoires. Pis encore, en annonçant le 1er juin 2018, une hausse des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium mexicains, le gouvernement étasunien risque de fragiliser l’équilibre sur lequel repose le fonctionnement des « maquiladoras ». Dans ces conditions, le ralentissement de la production de ces usines ou leur fermeture pourraient provoquer le licenciement de milliers de travailleurs mexicains. Ces derniers n’auraient alors d’autre perspective que d’être candidat à l’émigration.

En ce sens, la stratégie de l’administration Trump est contre-productive car elle repose sur une représentation biaisée de la frontière américano-mexicaine. Il apparaît donc que les États-Unis auraient plus à gagner à établir un partenariat constructif avec le Mexique plutôt que de bâtir une illusoire  forteresse « America ».

 

Alexandre Depont

 

 

 

Pour aller plus loin


Ouvrages

GAUCHON Pascal (dir.), Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie, PUF, 2011.

GHORRA-GOBIN Cynthia & MUSSET Alain, Canada, États-Unis, Mexique, CNED / SEDES, 2012.

MAUDUY Jacques, États-Unis, Mexique, Canada : trois voies vers une intégration (ALENA), Ellipses, coll. CQFD, 2004.

PARIS Frank, MARTINAUD Claude & BOILLET Pierre-Yves, Canada, États-Unis, Mexique, Dunod, 2012.

Articles

CHABRE Théotime, « Mexique, qui pourra arrêter la violence des cartels ? » Carto, N°47, Mai / Juin 2018.

LE TENIER Rémi, « Le Mexique, un narco-État ? », Radio Londres, 13 mars 2016.
http://radio-londres.fr/2016/03/le-mexique-un-narco-etat/

LOIGNON Stéphane, « États-Unis / Mexique : le mur de l’absurde de Donald Trump, Le Parisien, 01 juin 2017.
www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/etats-unis-mexique-le-mur-de-l-absurde-de-donald-trump-02-05-2017-7002840.php

MAES Marie-Alix, « Mexique, une économie largement dépendante des États-Unis », La Croix, 16 août 2018.
www.la-croix.com/Economie/Monde/Mexique-economie-largement-dependante-Etats-Unis-2017-08-16-1200870024

MARTINEZ Oscar, « El Chapo, narco et… trafiquant de migrants », Courrier International, 7 mars 2014.
www.courrierinternational.com/article/2014/03/06/el-chapo-narco-et-trafiquant-de-migrants

MELOCHE-HOLUBOWSKI Mélanie, « La frontière entre les États-Unis et le Mexique de plus en plus militarisée », Radio Canada, 6 avril 2018.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1093659/frontiere-etats-unis-mexique-militarisation-agents-frontaliers-trump-migrants-immigration

NONJON Alain, « Géopolitique de la frontière États-Unis /Mexique », Diploweb, 7 janvier 2011.
www.diploweb.com/La-frontiere-Etats-Unis-Mexique.html

PÉPIN Carl, «  La guerre américano-mexicaine (1846-1848) », Le blogue de Carl PÉPIN, 6 octobre 2010.
https://carlpepin.com/2010/10/06/la-guerre-americano-mexicaine-1846-1848/

TEUSCHER David, « L’évolution territoriale du Mexique : entre retrait et influence ? » Diploweb, 11 mai 2018.
www.diploweb.com/Carte-L-evolution-territoriale-du-Mexique-entre-retrait-et-influence.html

Autre ressource

« Mexique : les investissements » / BNP Paribas - 2018.
hwww.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/implanter/mexique/investir